Le projet « un Repair café dans mon école » porté par l’association Repair Together et soutenu par Bruxelles Environnement, a été lancé en 2021-22. L’initiative a pour but d’installer un ou des Repair Cafés au sein même des écoles Bruxelloises. L’école INRACI est une des six premières écoles participantes.
Interview avec Farah Akachar, enseignante de citoyenneté et porteuse du projet "repair café".
Connaissiez-vous le concept des Repair Café avant de contacter l’asbl Repair Together?
Non, je ne connaissais pas du tout le concept avant ma rencontre avec Jonathan Vigne.
Par qui le projet a-t-il été porté dans votre école ?
Le projet a été porté principalement par moi. En effet, je suis responsable du conseil des élèves et parmi mes missions, je tente d’améliorer le climat scolaire et de sensibiliser à davantage de citoyenneté à l’école.
Comment avez-vous réussi à recruter les bénévoles, acteurs dans le projet ?
En allant directement à leur rencontre, aussi bien vers les professeurs que les élèves. Nous sommes une école qui tient à élaborer des projets de ce type afin de valoriser le travail de nos élèves, donc ce ne fût pas très difficile de trouver des bénévoles.
La collaboration avec l’asbl Repair Together a-t-elle répondu aux attentes ?
Au départ je m’inquiétais un peu de devoir tout gérer seule le jour J. Et heureusement que Sandy et Oanez nous ont accompagnés toute l’après-midi. En effet, elles ont complété les fiches, ont participé à la supervision des élèves et ont même pris part aux réparations. Sans elles, cela ne se serait pas passé aussi bien.
Si c’était à refaire, que referiez-vous autrement ?
Je ne changerai que le moment où cela a été organisé. En effet, le jour de la journée porte ouverte est un moment stressant et les professeurs de laboratoires, mes principaux volontaires, sont très sollicités. Peut-être organiser cela un vendredi après-midi à l’avenir.
Des conseils pour les prochaines écoles qui veulent se lancer dans le projet ?
Le principal conseil que je donnerai est de s’appuyer sur les élèves volontaires. Ils sont généralement fidèles à leur parole : s’ils disent qu’ils vont venir, ils le font. Je dirai aussi de commencer « petit » pour la première fois, avec peut-être un seul atelier et juste quelques heures.
La démarche de réparation a-t-elle plu aux élèves ?
Oui je suis très heureuse de la réception de cette initiative auprès de nos élèves. Ils sont encore demandeurs pour les années à venir. Cela leur a permis de se rencontrer dans un autre contexte. Les plus grands ont rencontrés les plus jeunes et c’était vraiment chouette.
Cette expérience annuelle de réparation s’inscrira t’elle dans la pérennité ?
J’espère être toujours capable de porter ce projet pour les années à venir. L’école nous soutient dans cette démarche.