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Opération Ré-création : Ecole Léonie La Fontaine (anciennement Ecole 1-2)

 Ecole maternelle et primaire –  316 élèves
 Rue du Fort 80A, 1060 Saint-Gilles
 P.O. : Administration communale de Saint-Gilles

Opération Ré-création a pour objectif de transformer les cours de récréation en espaces de jeu et de ressourcement végétalisés, mixtes et de qualité, tout en amenant de la nature rafraichissante dans le quartier.

L’école Léonie La Fontaine (anciennement Ecole 1-2) de Saint-Gilles fait partie des 20 écoles bruxelloises sélectionnées. 

En savoir plus sur le projet Opération Ré-création

Retrouvez ci-dessous le déroulé du projet de cette école.

BE- Ecole-1-2-st-gilles © Bénédicte Maindiaux -4342
Avancée du projet
Conception > Commande des travaux 30%
Opération Ré-création_ligne du temps_bubble
Planning du projet

Cette école est accompagnée par un consortium composé du bureau d’architecture AAC Architecture, du studio d’architecture de paysage et de design urbain l’Atelier Caneva-s, de l’agence de design et de développement OSMOS Network et du bureau d’étude et de conseil ARIES consultants,  mandatés par Bruxelles Environnement. 

Fil d'actualités

Octobre 2022 : le plan de la future cour est finalisé !

Novembre 2021 : rencontre adulte pour un retour de la nature dans la cour

VÉGÉTALISER LA COUR, UN PROJET POUR TOUTE L’ECOLE

A l’École communale 1-2 de Saint-Gilles, le projet de végétalisation concerne la cour des maternelles, de l’accueil à la grande section. Enseignantes, directrice, personne de l’entretien et représentante de la Commune se sont retrouvées cet après-midi de novembre pour la séance de diagnostic et d’échange d’idées animée par 21 Solutions. Quarantaine de Covid oblige, certaines ont participé à distance. Et ça a été un vrai succès ! 

Une cour de récréation avec un beau potentiel

Dans cette école communale à l’ancienne, le constat est clair : la cour est très minérale et la végétation absente, à l’exception de quelques bacs potager. Mais grâce à une bonne orientation, « la cour est aussi très lumineuse » relève une participante. C’est à la fois un bon point pour la végétalisation à venir et un problème en cas de fortes chaleurs : il faudra en tenir compte, surtout avec de jeunes enfants. Le groupe souligne aussi la présence de nombreux moineaux qui font étape dans les interstices des murs de la cour. Le projet de végétalisation pourrait ainsi s’inscrire parfaitement dans le programme participatif de protection des oiseaux de la Commune de Saint-Gilles.

Repenser la transition entre la maison et l’école

En aménageant l’accès à la cour depuis l’extérieur, à flanc de rue, le projet pourrait aussi permettre de créer une transition plus douce entre la maison et l’école : des copeaux, du mobilier en rondins, des arbustes, une grille végétale ou des plantes grimpantes, des cabanes en saules… L’équipe est d’ailleurs très enthousiaste à l’idée de végétaliser les différents espaces de la cour, pour combiner des espaces calmes et de jeu. Barrières en saule, adaptation du revêtement, végétation et protection solaire rendraient ces différentes zones plus visibles pour les enfants que de simples marquages de peinture au sol.

Végétaliser, une démarche globale
L’équipe exprime surtout sa conviction qu’il faut intégrer ce projet dans une démarche globale, qui implique toute l’école. Introduire de l’eau, de la terre et des végétaux nécessite l’accompagnement des enfants pour respecter les installations et inventer de nouveaux jeux. Les parents doivent être informés des équipements adéquats pour profiter de la cour. L’équipe enseignante réfléchit à la manière d’intégrer les aménagements dans les apports pédagogiques. L’équipe d’entretien veille à ce que ces installations soient bien entretenues pour durer. La suite du processus est attendue avec impatience : la présentation d’un pré-projet à rediscuter ensemble.

 

Octobre 2021 : Journée de sensibilisation avec les élèves pour partager les envies

FAVORISER UN RAPPORT QUOTIDIEN À LA NATURE

A l’école 1-2 de Saint-Gilles, la cour des maternelles est très minérale : un grand rectangle de presque 600 m2, encastré dans de hauts bâtiments, sans arbre ni buisson.  On y trouve quelques modules de jeux et des bacs de culture. Or, à l’extérieur de l’école aussi, les enfants vivent dans un espace très urbain et sont rarement mis au vert. Végétaliser la cour, c’est donner une opportunité aux enfants de se connecter chaque jour au vivant.

Lors de la première animation du projet Opération Ré-création, Heide, animatrice de l’asbl Tournesol, invite les enfants à éveiller leurs sens avec le chant du rouge-gorge, la texture de la pomme de pin ou l’odeur de la terre. Du haut de leur 4 ou 5 ans, Marion, Aaron, Natalia, Zakaryus et les autres évoquent la terre, le sable, l’herbe ou les arbres. Les papillons, les fleurs et les oiseaux ne sont pas cités spontanément.

« Les enfants ont très peu l’occasion d’être en contact avec la nature à l’extérieur de l’école, explique Madame Claire, leur institutrice de 3e maternelle. Nous organisons des sorties dans les parcs, mais il faudrait que ce contact soit beaucoup plus régulier. D’où l’intérêt de végétaliser la cour. »

Un élément vital

Pédagogues et spécialistes du développement de l’enfant sont unanimes : être au contact de la nature est essentiel, surtout avant 6 ans. Outre les opportunités d’apprentissage, le contact régulier à l’environnement naturel développe les capacités sensorielles de l’enfant, la mémorisation et la concentration, la créativité, les habiletés sociales et la confiance en soi.

« Après une année de confinement et sans quitter l’école, on sent bien la différence, souligne Madame Céline, institutrice de maternelle. Les enfants sont plus excités, moins sereins. Pour moi, il y a clairement un lien » explique-t-elle.

S’approprier l’espace naturel

« Tous ensemble contre la pelleteuse pour accueillir la nature dans la cour d’école ! » Le jeu du verger revisité leur permet d’abord de reconnecter la ville et la nature dans leur imaginaire pour mieux envisager ensuite leur cour. Ils s’approprient l’espace à partir de leur expérience : sauter, se rouler dans l’herbe ou faire du toboggan. En imaginant la cour idéale, ils plébiscitent volontiers les jeux de glissade, les zones de sport et les arbres à grimper ou tout ce qui évoque la faune. Reste à déterminer ce qu’il sera possible d’installer dans la cour, aussi bien en termes techniques que d’entretien et de sécurité, mais cet espace végétalisé – qui sera également ouvert au quartier – aura de nombreux bienfaits !

Documents de travail

Diagnostic technique
Plan des élèves
Plan des élèves
Plan des adultes
Plan des adultes
Souhaits
Synthèse des souhaits
Zones proposées
Plan de programmation
Priorisation

Galerie photos

Discussion et sélection de types d’aménagement pour la futur cour

La cour actuelle

Article écrit par Bee-Com Dies – Virginie de la Renaudie.  ©Crédits photo : Bénédicte Maindiaux.