Dans les écoles bruxelloises, une nouvelle dynamique est en marche. Les « Eco-teens », ces groupes autonomes d’élèves engagés dans la lutte contre le changement climatique, multiplient les projets pour sensibiliser et agir à leur échelle. Grâce à l’accompagnement de l’ASBL Coren, ces jeunes transforment leurs idées en actions concrètes, contribuant ainsi à une prise de conscience collective.

Des projets qui font la différence

Les initiatives des Eco-teens témoignent d’une créativité et d’une détermination remarquables. À l’école Autre Côté de l’École, Anna et son groupe ont mis en place une friperie scolaire pour sensibiliser à la surconsommation vestimentaire. « On a récolté des vêtements dans toutes les classes, organisé des échanges et créé un espace convivial pour le troc. Maintenant, dans les couloirs, on reconnaît nos anciens vêtements portés par d’autres ! » raconte-t-elle avec fierté. Découvrez-en plus sur ce projet.

Dans un autre registre, Arthur, élève à l’Institut des Sœurs de Notre-Dame, participe à un projet de distribution de gourdes réutilisables pour les élèves de première et deuxième année. En plus de promouvoir une réduction des déchets plastiques, ce projet inclut une dimension créative avec des ateliers de customisation. « Le but, c’est qu’ils gardent leur gourde longtemps et qu’ils en soient fiers », explique Arthur.

Noélia, élève à Notre-Dame de la Sagesse, partage, quant à elle, une initiative originale : le « smoothie bike ». Ce vélo permet, en pédalant, de mixer des fruits pour préparer des smoothies. « On a vu l’idée grâce à une ASBL. Cela allie écologie, santé et énergie ludique. Les élèves adorent », ajoute-t-elle.

Un impact profond et durable

Ces projets ne se limitent pas à l’action immédiate. Ils renforcent la cohésion entre élèves, toutes classes confondues, et suscitent une réflexion sur des problèmes globaux. « L’urgence climatique peut créer de l’anxiété. Travailler ensemble et agir dans notre école, même à petite échelle, nous aide à nous sentir moins seuls », confie Anna.

Pour Catherine, enseignante encadrante à l’Athénée Royal Andrée Thomas, l’impact est également évident. « J’ai vu des élèves timides s’ouvrir et prendre confiance en eux. Ces projets leur permettent de se sentir utiles et capables d’agir pour un avenir meilleur », dit-elle. Son groupe travaille actuellement sur un projet de déminéralisation de la cour d’école pour lutter contre les îlots de chaleur.

Rejoindre le mouvement

Les Eco-teens montrent que chaque école peut devenir un terreau d’actions positives. Grâce au soutien de l’ASBL Coren, les élèves bénéficient d’outils et de ressources pour structurer leurs projets et se sentir légitimes. « Faire appel à des partenaires extérieurs aide à se lancer. On n’est jamais vraiment seuls », souligne Catherine.

Si votre école souhaite s’engager dans cette dynamique, pourquoi ne pas créer votre propre groupe Eco-teens ? Les actions locales, portées par des jeunes enthousiastes, sont un levier puissant pour un changement global. Plus d’infos sur le site de Bubble.